ODILE VUILLEMIN
SCULPTURE
“ Qu’est-ce qu’un sculpteur? C’est un artiste qui se confronte à l’espace.“
M. Heidegger“ Qu’est-ce qu’un sculpteur? C’est un artiste qui se confronte à l’espace.“
M. HeideggerParcours et évolution
2019. Avec sa dernière exposition “Apprivoiser la lumière“, Odile Vuillemin poursuit ses expérimentations formelles entre lumière et ombre où la lumière constitue le matériau physique essentiel de la sculpture. Les volumes sont à la fois supports pour la lumière et “obstacles perturbateurs“ créateurs d’ombres.
Des “Boîtes à lumière“ qui expérimentent l’adéquation entre :
- la singularité des formes (facettes, polygones...),
- la pertinence des dispositifs (taille des ouvertures, disposition dans l’espace, orientation, distance et mouvement par rapport à la source : le rapport au passage du temps...)
- et les moyens lumineux (lumière directe, diffuse, indirecte, filtrée, naturelle ou artificielle).
> Les parcours visuels imaginés sont des déambulations mentales, des labyrinthes émotionnels, des "impénétrables". Ces espaces, ici réalisés à l’échelle du regard du spectateur, l’invitent durant le temps de sa contemplation, à prendre conscience du phénomène de la lumière sur la forme : au fur et à mesure de son déplacement dans l’espace et le temps, la lumière fait varier les formes qui vont s’intensifier ou se déforcer selon les ombres produites. La lumière distille des ambiances et crée des atmosphères nuancées qui transforment à l’infini l’identité de l’espace et le caractère des formes.
> Pour ces sculptures, Odile Vuillemin a fait appel aux technologies en 3D. Ces techniques sont de formidables outils de recherches et de conception qui permettent, de recevoir, de conserver puis d’exécuter les formes de la pensée. Les formes sont ensuite réalisées en fabrication additive.Cette technique de construction couche par couche possède toutes les vocations formelles et permet les changements échelle.
> 2011 - 2017. CALLIGRAPHIES DANS L’ESPACE. Une transposition de l’énergie du signe dans l’espace et le temps qui a permis à Odile Vuillemin d’accomplir de riches découvertes tant formelles que conceptuelles, selon l’angle d’exploration retenu, les possibilités plastiques du métal et la dimensions des projets : rubans de métal en pleins et déliés, narrations formelles travaillées au fil, écritures spatiales en tubes d’acier cintrés ou signatures de lumière, tracées à l’encre immatérielle de leur ombre portée...
Plusieurs séries de sculptures et installations composent cette recherche :
> “LUMINOgraphies“ (2017). Des calligraphies dans l’espace qui captent le passage du temps et invitent la lumière à signer de son encre magique et impalpable : en ombre portée.
> “METALLOgraphies“ (2015). Une matérialisation du geste calligraphique projet-é dans l’espace en tubes d’acier cintrés. Deux calligraphies dans l’espace, deux idéogrammes s’assemblent pour former des “mots d’espace“. Des sculptures qui apparaissent en droites puis redeviennent...des courbes, selon la position du spectateur. Elles sinstallent au sol, sont suspendues dans l’espace ou se fixent en haut-reliefs au mur.
> “SUIVRE UN CHEMIN“ (2013). Une série de narrations formelles basées sur des idéogrammes organiques mises en espace en fils d’aluminium.
> “LA SPHÈRE ET LE RUBAN“ (2011). Une série de plusieurs sculptures à base de pleins et déliés complexes développés en 3D. Selon différents scénarios formels, un ruban de métal passe de l’horizontale à la verticale traversant plusieurs plans en un continuum ininterrompu. Les formes, affranchies de la géométrie euclidienne, empruntent à la géométrie organique ses révolutions hélicoïdales ou spiralées. Il ne s’agit plus “d’élévations“, au sens architectural, mais bien d’une conquête simultanée de l’espace en trois dimensions.
> “ALEPHS“ ou (2011). “Aleph“, “Alif“ et “A“ sont des calligraphies dans l’espace inspirées de la première lettre des alphabets hébreux et phénicien(tête de taureau stylisée). Grec et roman (Aleph-beth) ; arabe (Alif) ; étrusque, latin et cyrillique (A). “ALEPHS“ est un concept de sculptures souples en inox permettant de passer de la deuxième à la troisième dimension et réciproquement.
> 1997-2011. SCULPTURES ARCHITECTURALES & MÉTAL.
Découverte du travail en métallerie par la création d’un symposium de sculptures sur métal “Manières de fer“ en 1997, à la forge taillanderie Vuillemin et à la métallerie de son village natal. Création de “Lieu de rencontre“, première sculpture-installation en métal qui inaugure 20 années de création dans ce matériau avec de nombreuses sculptures architecturales. Odile Vuillemin travaille d’épaisses plaques d’acier et d’inox par roulage. Les surfaces suivent des plans en courbe, des plans circulaires ou spiralés se déroulent dans l’espace et s’assemblent ou sont juxtaposées en installations à l’échelle de leur socle.
Elle s’approprie et détourne les codes de l’architecture pour une transposition poétique de l’espace. Elle aménage des ouvertures, des passages, des parcours labyrinthiques, des formes centrifuges ou centripètes. Le choix des proportions et l’utilisation des lois de la perspective confère à son travail un aspect “micro-monumental“ capable de transformer mentalement l’échelle du spectateur. Elle associe parfois à ses sculptures d’autres matériaux comme la céramique, le verre ou la pierre.
> 1987-1997. SCULPTURES ARCHITECTURALES EN CÉRAMIQUE.
“Entre lumière et ombre : le volume“. Depuis toujours odile Vuillemin conçoit la lumière comme un matériau à par entière et crée des volumes pour la recevoir. “Pour que la lumière se révèle, il lui faut quelques formes où se poser“ O.V.
Une décennie de recherches sur ce thème avec la création de nombreuses sculptures architecturales en céramique qui prennent en compte le rapport de la sculpture à l’espace environnant par la conception de socles spécifiquement proportionnés pour chacune d’elle.
Des “Boîtes à lumière“ qui expérimentent l’adéquation entre :
- la singularité des formes (facettes, polygones...),
- la pertinence des dispositifs (taille des ouvertures, disposition dans l’espace, orientation, distance et mouvement par rapport à la source : le rapport au passage du temps...)
- et les moyens lumineux (lumière directe, diffuse, indirecte, filtrée, naturelle ou artificielle).
> Les parcours visuels imaginés sont des déambulations mentales, des labyrinthes émotionnels, des "impénétrables". Ces espaces, ici réalisés à l’échelle du regard du spectateur, l’invitent durant le temps de sa contemplation, à prendre conscience du phénomène de la lumière sur la forme : au fur et à mesure de son déplacement dans l’espace et le temps, la lumière fait varier les formes qui vont s’intensifier ou se déforcer selon les ombres produites. La lumière distille des ambiances et crée des atmosphères nuancées qui transforment à l’infini l’identité de l’espace et le caractère des formes.
> Pour ces sculptures, Odile Vuillemin a fait appel aux technologies en 3D. Ces techniques sont de formidables outils de recherches et de conception qui permettent, de recevoir, de conserver puis d’exécuter les formes de la pensée. Les formes sont ensuite réalisées en fabrication additive.Cette technique de construction couche par couche possède toutes les vocations formelles et permet les changements échelle.
> 2011 - 2017. CALLIGRAPHIES DANS L’ESPACE. Une transposition de l’énergie du signe dans l’espace et le temps qui a permis à Odile Vuillemin d’accomplir de riches découvertes tant formelles que conceptuelles, selon l’angle d’exploration retenu, les possibilités plastiques du métal et la dimensions des projets : rubans de métal en pleins et déliés, narrations formelles travaillées au fil, écritures spatiales en tubes d’acier cintrés ou signatures de lumière, tracées à l’encre immatérielle de leur ombre portée...
Plusieurs séries de sculptures et installations composent cette recherche :
> “LUMINOgraphies“ (2017). Des calligraphies dans l’espace qui captent le passage du temps et invitent la lumière à signer de son encre magique et impalpable : en ombre portée.
> “METALLOgraphies“ (2015). Une matérialisation du geste calligraphique projet-é dans l’espace en tubes d’acier cintrés. Deux calligraphies dans l’espace, deux idéogrammes s’assemblent pour former des “mots d’espace“. Des sculptures qui apparaissent en droites puis redeviennent...des courbes, selon la position du spectateur. Elles sinstallent au sol, sont suspendues dans l’espace ou se fixent en haut-reliefs au mur.
> “SUIVRE UN CHEMIN“ (2013). Une série de narrations formelles basées sur des idéogrammes organiques mises en espace en fils d’aluminium.
> “LA SPHÈRE ET LE RUBAN“ (2011). Une série de plusieurs sculptures à base de pleins et déliés complexes développés en 3D. Selon différents scénarios formels, un ruban de métal passe de l’horizontale à la verticale traversant plusieurs plans en un continuum ininterrompu. Les formes, affranchies de la géométrie euclidienne, empruntent à la géométrie organique ses révolutions hélicoïdales ou spiralées. Il ne s’agit plus “d’élévations“, au sens architectural, mais bien d’une conquête simultanée de l’espace en trois dimensions.
> “ALEPHS“ ou (2011). “Aleph“, “Alif“ et “A“ sont des calligraphies dans l’espace inspirées de la première lettre des alphabets hébreux et phénicien(tête de taureau stylisée). Grec et roman (Aleph-beth) ; arabe (Alif) ; étrusque, latin et cyrillique (A). “ALEPHS“ est un concept de sculptures souples en inox permettant de passer de la deuxième à la troisième dimension et réciproquement.
> 1997-2011. SCULPTURES ARCHITECTURALES & MÉTAL.
Découverte du travail en métallerie par la création d’un symposium de sculptures sur métal “Manières de fer“ en 1997, à la forge taillanderie Vuillemin et à la métallerie de son village natal. Création de “Lieu de rencontre“, première sculpture-installation en métal qui inaugure 20 années de création dans ce matériau avec de nombreuses sculptures architecturales. Odile Vuillemin travaille d’épaisses plaques d’acier et d’inox par roulage. Les surfaces suivent des plans en courbe, des plans circulaires ou spiralés se déroulent dans l’espace et s’assemblent ou sont juxtaposées en installations à l’échelle de leur socle.
Elle s’approprie et détourne les codes de l’architecture pour une transposition poétique de l’espace. Elle aménage des ouvertures, des passages, des parcours labyrinthiques, des formes centrifuges ou centripètes. Le choix des proportions et l’utilisation des lois de la perspective confère à son travail un aspect “micro-monumental“ capable de transformer mentalement l’échelle du spectateur. Elle associe parfois à ses sculptures d’autres matériaux comme la céramique, le verre ou la pierre.
> 1987-1997. SCULPTURES ARCHITECTURALES EN CÉRAMIQUE.
“Entre lumière et ombre : le volume“. Depuis toujours odile Vuillemin conçoit la lumière comme un matériau à par entière et crée des volumes pour la recevoir. “Pour que la lumière se révèle, il lui faut quelques formes où se poser“ O.V.
Une décennie de recherches sur ce thème avec la création de nombreuses sculptures architecturales en céramique qui prennent en compte le rapport de la sculpture à l’espace environnant par la conception de socles spécifiquement proportionnés pour chacune d’elle.